PRÉSENTATION SUR MELES MELES


PRÉSENTATION   SUR   MELES   MELES


ÉTYMOLOGIE   -   GÉNÉALOGIE   -   PEDIGREE
CLASSIFICATION   -   ANATOMIE  . . .



INTRODUCTION

Le Blaireau Eurasien ou Européen représentant des Mélinés est la sous-famille qui couvre l'aire de répartition le plus vaste et de nos jours 10 espèces à travers le monde portent la dénomination de Blaireau. Carl von Linné grand naturaliste et systématicien Suédois, dans la deuxième édition de son ouvrage Systéma Naturae, parue en 1758, classe le Blaireau dans la même famille que l'Ours, il passait en effet que l'espèce était apparentée à cette famille que sont les Ursidés. Mais il en n'est rien et le nom scientifique était Ursus meles "l'ours blaireau" de l'époque, de nos jours il a été changé par Meles meles par d'autres spécialistes de la taxonomiste, maintenant de nos jours "le petit ourson des bois" est placé dans la famille des Mustélidés, car le Blaireau à la même formule dentaire et, possède des glandes annales comme cette présente famille, dont celle ci est très généreuse en individus, car elle compte 25 genres et 67 espèces réparties à travers le monde. Bien que cette famille possède la même formule dentaire de ses cousins carnivores, leur régime alimentaire peut extrêmement varier à la fois insectivores, végétariens ou omnivores. Les communes grandeurs sont généralement de taille petite à moyenne et possède le plus souvent un corps de forme très allongé, comme le blaireau qui a un corps très élancé, une anatomie très bien étudiée comme sa petite tête conique qui souligne ainsi sa forte adaptation au mode de vie fouisseur et souterrain.
Chez les Mustélidés le dimorphisme sexuel et très apparent, le mâle est le plus souvent d'une taille plus importante et il est plus lourd que la femelle. Le mâle se différencie aussi par la possession de deux glandes anales odorantes qui lui serve pour délimiter son territoire. Au coeur de cette famille on rencontre aussi bien des espèces qui ont une existence de vie terrestre, semi-arboricole comme la Martre, semi-aquatique appelée ripicole comme la Loutre et semi-souterraine comme bien sûr le Blaireau Eurasien. Tous les membres de cette famille, pour la plupart des espèces, ont tous une activité nocturne ou crépusculaire, donc les chances de pouvoir les observer de jours sont extrêmement rare, il vous faudra jouer les noctambules.
 


L'ouvrage  " Systema  Naturae "  du   Suédois  Carl von  Linné  et  la  gravure  sur  le  Blaireau


Étymologie  du  nom  Blaireau

Mais d'ou vient le mot Blaireau, essayons dans ce paragraphe de comprendre sous qu'elle forme et origine le nom que porte le Blaireau à évolué et pris naissance. L'on peut trouver dans les textes de certains ouvrages du VIIe et du VIIIe siècle les vocables bas latin Taxus et Taxo ou Taxonis dérivés du vieux haut Allemand " Thahs " formes hypothétique antérieure à Dahs et pour un Allemand moderne Dachs, d'on le nom Blaireau ce nomme en Français Taisson, en provençal Tais, en Creuse Teisson, dans les Ardennes Tachon ou en Camargue Tissooun. Dans les autres pays Européens le Blaireau s'appelle : en Italien Tasso - Espagnol Tasugo - Portugais Teixuge - Néerlandais Das - Angleterre Badger  et en Japonais Tanuki. Le mot Tesson sert d'injure et de par sa couleur le Blaireau tire les noms de Grissard, car le gris sale des poils est la principale coloration qui domine l'habit de Meles, dans certaine régions on l'a appelé d'un nom qui voudrait  dire deux couleur à cause de son costume qui affiche le gris brun et le noir, en Anjou on le nomme Beduau en ancien Français Bedouau. Sous toute réserve, le dériver du mot Anglais Badger prend une forme en Français Bedouer, peut être que ce mot autrefois était usé pour donner un nom au Blaireau?
Littré Émile ( 1801-1881 ) lexicographe et philosophe Français, Scheler Max ( 1874-1928 ) philosophe et sociologue Allemand et Brachet Albert ( 1860-1930 ) médecin Belge sont en accord pour écrire le mot Blaireau en un dérivé de Bladarellus diminutif de Bladarius adjectif découler de Bladum. On le nomma Bladarellus car le vocable voudrait en faite dire "marchant de blé", le Blaireau aurait été appelé ainsi pour sa grande consommation de blé ou comme accumulant des provisions de céréales dans son terrier. Pour la forme étymologique rien n'a objecter, mais pour ce qui est de sa consommation en céréales blé ou maïs , il n'en fait pas sa principale alimentation et qui en fasse des provisions pour l'hivers dans son logement cela est totalement chimérique. Ces trois auteurs ne pensaient pas en mal en voulant lui affecter le nom de Bladarellus, mais ils souhaitaient probablement lui donner ce patronyme suite à une maladie appelé " le noir des céréales ", en même temps l'appellation Grisard évoqué plus haut signifiait il pas Blaireau. Voici différent forme d'écriture du mot Blaireau en Français : Bléreau, Blareau, Blariau, Blairiau, Blieret ou Blérel. On disait autrefois proverbialement " puer comme un Blaireau ", l'animal répand une odeur très-forte que notre bon vieux quadrupède de compagnie le chien ne perdrait pas facilement la trace. On parlait aussi proverbialement le langage de " sauvage comme un Blaireau ", on en dit autant de l'Ours. Le terrier du Blaireau se nommait Tassounaire, Tachouèro ou Tessonière, ces différent dénomination viendrait par contracdiction du mot Tanière qui évoquait le repaire de bêtes fauves.

Ouvrage  ou  a  été  récolté  ces  quelques  données  étymologique


Généalogie  et  origines

Bien que les premiers mammifères apparaissent il y à 225 millions d'années, il nous faut attendre le tout début de l'ère tertiaire -65 millions d'années le paléocène, pour ainsi observer les premières traces des carnivores les Créodontes qui fut rapidement écarté au rang en dessous par les Miacidés petits animaux arboricoles à la queue longue et possédaient une mâchoire chaussée de 44 dents, mais les Mustélidés apparurent seulement il y à 25 - 30 millions d'années et le plus ancien méliné connu se nommait (Dehmictis vorax) dont les restes fossiles ont été retrouvés en Allemagne et en France. Il faudra attendre 5 à 7 millions d'années pour rencontrer la première lignée Meles et se sera un genre voisin Promeles, puis cette souche donnera naissance au genre Melodon apparu en Asie au cours du pléocène voilà 3 à 4 millions d'années. La particularité de ce genre est l'adaptation aux forêts tempérées de ce pays dont une branche par l'intermédiaire d'un genre disparu de nos jours les Arctomeles, donna naissance au Blaireau à collier (Arctonyx collaris). Dans nos régions Françaises il semblerait que se soit l'espèce (Meles gennevauxi) serait l'ancêtre de notre "Panda" Français. Quelques restes dans la région de Montpellier ont été récoltés dans les sables pliocènes étage plaisancien. Les morceaux squelettiques de Blaireau et plus généralement ceux des Mustélidés, sont ceux dont on en retrouve le plus sur les sites archéologiques.    
Il existe dans le monde 10 espèces portant le vocable de Blaireau, ils sont répartis en 5 genres différents et sont rassemblés dans une sous-famille appelée les mélinés. Le Ratel mais qui est surnommé Blaireau Africain n'est pas un mélinés à proprement parler, il appartient plus à une sous-famille dite monotypique  les mellivorinés, alors pourquoi l'inclure, les systématiciens suggèrent que les mélinés qualifiés de "Blaireau authentique" forme un groupe homogène il parlent alors de taxon monophylétique, de par la morphologie  de sa dentition, le Ratel "Blaireau Africain" serait plus proche de la Martre, mais la forme de son dos large, son allure massive et trapues et l'anatomie de certaines parties de son corps comme une queue courte, des pattes vigoureuses et remarquable fouisseuses chaussées de griffes puissantes et acérées avec une tête noire et blanche surmontée d'un  nez imposant, nous fait vraiment beaucoup plus penser à un membre des Blaireaux family.
Au cours du moyen Âge, quelques espèces suscitent beaucoup de confusion, c'est pour ainsi dire le fruit d'une médiocre connaissance naturaliste sur le Blaireau. Certainement qu'à cette époque, ces illustrateurs naturalistes ne l'avaient probablement jamais bien observé, cela conclus donc à découvrir des gravures représentant le Blaireau comme des dessins bizarrement fantaisistes. Jacques Du Fouilloux dans son traité de 1561 sur la vénerie affirmait qu'il existait deux espèces de Blaireau en raison de leur ressemblance anatomique et aptitude avec ces deux types d'animaux. Les "chenins" appelé le "Blaireau chien" qui déposerait ses laissées loin de leur terriers qui étaient bâtis sous un sol rocailleux ou rocheux et les "porchins" nommé le "Blaireau porc" laisserait par contre leurs laissées dans des trous au pied de leurs terrier dont ce était creusé sur des sol meubles et sablonneux sur un biotope découvert. Ces deux légende de porchin et chenin serait toujours d'actualité en Croatie, Italie et dans certaines régions campagnardes d'Europe.          

Illustration  du  Blaireau  chien  ( Taxus caninus )  à  gauche  et  du
Blaireau  porc   ( Taxi suilli )  à  droite

Ce  dessin  nous  fait  plus  penser  à  un  mélange  de  deux  espèces  de  mammifères
bien  sur  le  Blaireau  pour  le  masque  du  visage  et  l'on  remarque  que  les  pattes  sont  chaussées  de  puissante  griffes.  Pour  l'autre  vertébré,  se  sera  celui  d'un  Sanglier  pour  le  pelage  et  le  museau  plutôt  en  cochon.  Observez  la  forme  de  la  queue,  étrange  anatomie  non  pour  un  Blaireau . . .  



Images  de  gauche  à  droite   



SYMBOLIQUE

En tant que symbole onirique :
Courage - Agressivité - Résistance - Persévérance - Guérison - Vérité.

En tant que gardien ou protecteur :
Protège votre dos - Enseigne l'autodéfense.

En tant que guérisseur :
Favorise la guérison organique profonde - Élimine les blocages énergétiques.

En tant qu'oracle ou augure :
Battez-vous pour ce que vous voulez - Persévérez à l'achèvement des projets.



SYMBOLISME  CELTE

Dans Animaux totems celtes, Un voyage chamanique à la rencontre de votre animal allié (2002, traduction française : Éditions Vega, 2015), John Matthews nous propose la fiche suivante :
"Blaireau = irlandais : brocc ; gallois : broch ; gaélique : broc ; langue de Cornouailles : brogh ; breton : broc'h.
Bien qu'il n'y ait plus beaucoup de légendes celtes où apparaisse le blaireau, cette créature vénérable a tout de même une place importante et ancienne dans cette tradition. Il lui est attribué une forme de sagesse terre à terre - peut-être du fait qu'il creuse son terrier, ce qui lui conférerait une relation privilégiée avec les mondes souterrains. Au VIIe siècle, le récit La Vie de Columba fait référence à de vieux sages Pictes (écossais) portant le nom de "Brocan", une variante du mot blaireau, ce qui laisse penser que cette association avec la sagesse remonte à avant les Celtes.
Dans la tradition irlandaise, il y a l'historie ténébreuse des cinq fils du guerrier légendaire Conall, qui attaquèrent le butte sacrée de Cnoc Greine. LA femme de Grian, le sidhe, que cela mit en colère, transforma les jeunes hommes en blaireaux, après quoi ils furent capturés, tués et mangés par Cormac Gaileng. Apprenant cela, Cornall se rendit à Cnoc Greine et offrit à Gailan de combattre. Elle lui demanda qui il était, et feignant d'être bonne, proposa de lui accorder une vision prophétique. Cependant, lorsque Conall s'approcha, elle jeta une poussière magique, ce qui lui fit oublier son but premier. Il mourut peu après à l'endroit qui encore aujourd'hui porte son nom - Corn Cornaill.
On trouve aune autre référence au blaireau dans un récit tiré du Mabinogion, "La Cour de Pwyll à Rhiannon", dans lequel son ex-prétendant Gwawl réunit les pouvoirs immenses du blaireau et de l'ours ; il ne peut être vaincu qu'en étant enfermé dans le sac magique et profond de Rhiannon, où il fut roué de coups selon le jeu sinistre du "Blaireau-dans-le-Sac".
Le blaireau est toujours associé avec la sagesse et la volonté, ce qui en fait un compagnon précieux pour les voyages dans l'Autre-Monde."

Préceptes du totem

Éclaireur :
Découvre ce qui te pousse à l'action.

Protecteur :
Je déblaie le chemin.

Challenger :
Vois-tu la vérité ?

Aide :
Les rêves peuvent être une aide.


Pour Gilles Wurtz, dans Animaux de pouvoir sauvages et mythiques de nos terres, le blaireau symbolise "la propreté et l'entretien de son chez-soi. [...] Le blaireau vit en clan familial et plusieurs générations peuvent se succéder plusieurs dizaines d'années, voire des siècles si rien ne vient les déranger, dans un même terrier, chacun le réaménageant à sa guise. Le terrier d'une famille de blaireaux peut avoir des proportions insoupçonnées en surface. [...] En hiver, il est avéré que le blaireau aère sa litière : il la sort puis la remet en place. De même, avant de quitter son terrier, le blaireau procède à une séance de nettoyage de sa fourrure. Pour les Celtes, le blaireau était l'exemple de la parfaite ménagère. [...]
Le blaireau était aussi un expert en terrassement que les hommes consultaient tout naturellement avant d'entreprendre des chantiers ou en cours du travail. L'esprit du blaireau était aussi sollicité à un niveau plus subtil : pour l'entretien de son chez-soi intérieur, de sa personne. Il montrait comment descendre en soi pour y faire le travail individuel que chacun est appelé à faire sur soi-même afin de se libérer de toutes sortes d'entraves, pour pouvoir aller de l'avant sur son propre chemin spirituel.
Il pouvait être de très bon conseil pour se libérer de peurs, de colères, de tristesses, d'états dépressifs, de blocages dans certaines situations, etc.


Selon Hildegarde de Bingen dans Physica, Le Livre des subtilités des créatures divines (trad. P. Monat, 2011) : " le blaireau est chaud, il a des mœurs tranquilles ; il est mauvais, mais sans présomption ; il détient en lui des forces très puissantes, mais il ne fait pas grand cas de cette valeur qu'il a en lui, si ce n'est que, parfois,, il la montre brusquement et s'arrête aussitôt : en effet, s'il la montrait sans arrêt, on pourrait la comparer aux forces du lion. Mais il n'a pas envie de montrer ses forces, et ce n'est que, de temps en temps, il les montre, dans la joie et l'exultation.
"Prends un cœur de blaireau et fais-le cuire vivement dans de l'eau ; ajoutes-y de la graisse de ce même animal".


Dans les Cartes médecine de Jamie Sams et David Carson (1999, traduction française 2010) le blaireau est associé au dynamisme : " Le Blaireau est violent et il attaque avec virulence. Prompt à la colère, il bondit rapidement sur l’ennemi. La médecine du Blaireau, c’est son dynamisme et sa détermination à se battre jusqu’au bout pour obtenir ce qu’il veut.
À la seule pensée d’affronter le Blaireau, les autres animaux s’enfuient. Comme celle de la Mouffette, la réputation du Blaireau est bien connue à des lieues à la ronde. Quand il siffle à travers ses crocs, ses adversaires savent qu’il pourrait les déchirer en lambeaux.
Bien des Femmes-Médecine jouissent de la puissance du Blaireau puisque ce carnassier est aussi le gardien des racines médicinales. Du fond de son terrier, le Blaireau peut apercevoir les racines des herbes guérisseuses, sources efficaces de guérison. Ces racines peuvent faire échec à la maladie en permettant à l’énergie négative de s’échapper, et de se neutraliser jusque dans le sol. Les adeptes de la médecine du Blaireau agissent rapidement lors d’une crise et ils ne paniquent pas.
Si le Blaireau fait partie de votre médecine, vous exprimez tout de suite ce que vous ressentez sans trop vous préoccuper des conséquences. Les gens associés au Blaireau veulent à tout prix porter le ballon et marquer le toucher. Évidemment, cette attitude ne plaît guère à leurs coéquipiers.
La médecine du Blaireau parle aussi de l’efficacité du guérisseur et de la guérisseuse qui a le courage d’utiliser des méthodes peu conventionnelles pour parvenir à la guérison. Comme la mère prête à soigner l’enfant pendant des jours et des nuits, le Blaireau fait preuve de persévérance.
Les gens associés au Blaireau sont souvent avides de commérages ; aigris, ils ne peuvent digérer les succès des autres. C’est leur déséquilibre le plus fréquent. Par ailleurs, les adeptes de cette médecine atteignent souvent les échelons supérieurs de leur profession ou de leur métier, parce qu’ils ne lâchent jamais. Ce sont aussi les meilleurs guérisseurs puisqu’ils utiliseront n’importe quelle méthode pour amener une guérison et qu’ils n’abandonneront pas devant les maladies graves
Un Blaireau, c’est souvent le « chef », celui que tous craignent. Ce meneur saura renflouer la compagnie. Le Blaireau va jusqu’au bout de sa tâche ; il est source de force.
Si le Blaireau a montré le bout de son nez dans vos cartes, il trouve peut-être que vous faites preuve de mollesse devant l’oeuvre à accomplir. Il se demande si vous attendrez encore bien longtemps le moment où l’on vous livrera le monde sur un plateau d’argent. Dans cette médecine, on s’attend à ce que vous soyez assez dynamique pour entreprendre quelque chose qui modifiera la situation actuelle.
Le Blaireau vous enseigne à utiliser votre agressivité de façon constructive et à dire : « J’en ai assez ! On ne m’y prendra plus ! » Vous devez donner suite à cette décision et ne pas perdre de vue votre but.
Célébrez le processus de guérison qui s’enclenche lorsque vous exprimez clairement ce que vous ressentez intérieurement. Soyez dynamique mais n’éreintez pas les autres – trop, c’est trop. Mettez votre dynamisme à profit et arrêtez de vous prélasser ; vous cesserez alors de broyer du noir et cela mettra fin à l’apathie.
La médecine du Blaireau a de puissants effets sur l’amélioration de soi. Rappelez-vous que le Blaireau peut indiquer un temps de grandes réalisations; utilisez votre habileté de guérisseur pour y arriver. Prenez soin de vous en éliminant tous les obstacles. Débarrassez-vous du bois mort et, imitant le dynamisme du Blaireau, recherchez de nouvelles voies d’expression. Utilisez les racines médicinales du Blaireau pour rester ancré et centré tout au long du processus.




PEDIGREE
Classification  -  Répartition  -  Conservation

Le Blaireau Eurasien est le mélinés qui à la plus importante aire de répartition, il occupe une grande partie de la zone paléarctique, sa distribution s'étend de l'Europe à l'Asie, de l'Irlande vers l'ouest et du Japon à l'est sauf à Hokkaïdo, en Scandinavie le Blaireau dépasse le 60ème parallèle. En Finlande, au niveau du cercle polaire l'on a observé une petite population, mais dans ce pays c'est plus vers le nord que l'on a enregistré le plus grand nombre d'individus. On ne trouve pas l'espèce en Corse, les Baléares et à Chypre mais elle est présente dans les îles de Crête et de Rhodes. Cette grande adaptation de répartition, cela résulte à sa grande faculté à apprivoiser différents milieux, pour peut qu'il trouve un biotope ou le gîte et le couvert soit apte à répondre à son existence de vie il s'y installera sans hésitation. En Europe on trouve donc le Blaireau, si les conditions le permettent, partout  mais à l'exception des zones de hautes altitudes dans les Alpes par exemple la limite de son espace de vie est vers 2000 mètres. A travers cette aire de distribution on observe chez cette espèce différente forme de variation comme certains caractères morphologiques qui conduisent à analyser différentes aspects, ce qui fait avec l'évaluation les plus prudentes,  l'état de 3 sous espèces : 

Meles meles meles Linnaeus, 1758 se situe en Europe
Meles meles leptorhynchus Milne-Edwards, 1987 qui habite la Sibérie et la Chine
Meles meles amurensis Schrenck, 1858 qui vie en Mandchourie, Corée et le Japon

Ces différentes espèces et forme de Blaireau sont définies principalement par l'analyse des caractères dentaires, comme la présence ou l'absence des premières prémolaires inférieures et vestigales et par la coloration du dessin du visage comme la présence ou l'absence de cette bande médiane blanche. Mais sur ce présent blog l'espèce qui nous intéresse est Meles meles et éventuellement Meles m. marianensis Graelles, 1897 dont cette sous-espèce, présente en Espagne et au Portugal, pourrait bien être observée dans le midi méditerranéen, elle ce différencie par un pelage beaucoup plus pâle. 
              
      



LES   SENS

En observant du premier regard le visage du Blaireau, il est parfaitement claire de comprendre que l'ensemble des sens de Meles celui qui est le plus développé des trois c'est certainement l'odorat et je dirais même à 60%, il possède un nez phénoménal, peut être que son nom est lié à cause de cet appendice généreux, le mot " blair " n'est il pas un synonyme de nez. L'ouïe vient suivre le sens de l'odorat à 30%, puis le sens de la vue à 20% est le sens le moins développé, les yeux sont assez petit pour l'ensemble de la tête ce qui semble plutôt étrange pour un animal nocturne, mais cela ne l'empêche pas de bien voir au contraire.          


LE   SENS   DE   L' OUÏE
Les oreilles du Blaireau sont aptes à détecter des sons de hautes fréquences, même à distance assez importante celui ci est capable de détecter le sifflement d'un flash électronique lorsque que le condensateur se recharge ou il peut percevoir le crissement ou frottement d'un vêtement synthétique. Il semblerait que ce sens auditif soit également apte à détecter les bruits qu'engendre son soupé, les verres de terre ou  les larves enfouis dans de la litière ou une souche morte, son repéré au moyen de l'ouïe. Mais aussi pour que la recherche de victuaille en soit facilité, le Blaireau utilise une combinaison de deux outils naturels l'ouïe et l'odorat lui sont d'une aide précieuse pour la recherche de pitances.

En résumé : l'ouïe est une partie anatomique parfaite pour repérer le danger et pour la recherche de nourriture.        


LE   SENS   DE   LA   VUE
Étrangement, les yeux de meles meles sont d'une assez petites tailles pour un animal qui a une existence surtout nocturne, mais cela n'enlève pas sa parfaite adaptation face au monde de la nuit loin de là. La vue Chez le Blaireau, tout comme celle des hommes, les pupilles sont capables de se dilater, elles régulent ainsi la quantité maximum de lumière venant frapper l'intérieur de l'oeil et vient alors sensibiliser la rétine. Il semblerait que la structure des yeux du Blaireau soit composée principalement de bâtonnets appelés cellule bâtonnet. Ces cellules réceptrices, situées au fond de l'oeil et composant avec les cônes, les cellules photosensibles de la rétine qui transforment le signal électromagnétique de la lumière en signal bio-électrique envoyé vers le cerveau, ce dernier peut alors interpréter correctement le signal pour ainsi construire la vision. Les bâtonnets permettent en fait la vision scotopique, c'est-à-dire avec une luminosité faible, mais malheureusement cette vision n'est qu'en noir et blanc avec une nuance de gris, ce type de cellules photoréceptrices en bâtonnets ne perçoivent pas les couleurs. Par ailleurs, on trouve une couche réfléchissante qui est située sur la choroïde à l'arrière de la rétine, on l'appelle tapetum lucidum signifiant étymologiquement « tapis brillant », on le nomme aussi plus couramment tapis choroïdien. Cette sorte de petit miroir aide à améliorer la vision sous très faible luminosité mais l'image perçue peut s'en trouver troublée par un effet d'interférence entre la lumière incidente et la lumière réfléchie. Ce phénomène nommé « yeux phosphorescents » apparaît lorsque la réflexion de la lumière d'un flash ou les phares d'une auto font ainsi apparaître des yeux étrangement brillants d'une couleur verdâtre. Les bâtonnets sont aussi des récepteurs qui sont associés à la détection des mouvements par le cortex visuel, mais le Blaireau serait incapable de distinguer les détails.

En résumé : le sens de la vue chez le Blaireau est parfait pour une observation entre chien et loup et dans l'obscurité la plus totale lorsqu'il est au fond de son boyau de terre. Toutes les caractéristiques évoquées ci dessus se comprennent parfaitement d'un point de vue adaptatif, car quand on sait que le Blaireau est à 90% nocturne autant avoir une excellente vision. Il serait assez sensible aux mouvements et analyserait très bien les différent contraste des tons.


COUPE   SIMPLIFIÉE   DE   L' OEIL

Image réalisée avec système de vision nocturne, observez la réaction des yeux de l'adulte et du Blaireautin 
face à cet éclairage, la couche du tapis choroïdien ou du tapetum lucidum s'observe parfaitement


LE   SENS   DE   L' ODORAT
la truffe ou rhinarium est massive par rapport à l'ensemble de sa tête, il n'est alors certainement pas faux d'affirmer que l'odorat chez le Blaireau, l'épithélium olfactive, est le sens de l'odorat le plus développé, pour évoquer un ordre d' idée on suppose que ce gros Mustélidés possède un flaire qui pourrait être 700 à 800 fois plus sensible que celui de l'homme, c'est pour cela qu'à chaque sortie de terrier l'on peut observer le Blaireau pointant son museau dehors, puis hume l'air extérieur afin de pouvoir déceler une infime parcelle d'odeur qui indique un danger potentiel lors de sa sortie nocturne (regardez la vidéo de la page d'accueil de se présent blog, cela vous donnera une petite idée). Cette Au cours de ses déplacements de noctambule, son blaire est continuellement au sol afin de recherche son casse croûte de vers de terre, il est d'ailleurs capable de détecter avec une grande précision une pitance enfouie. Sa truffe au touché fait curieusement penser à un morceau de caoutchouc, il est aussi d'une très grande flexibilité, l'animal peut l'incurver en arrière lorsqu'il fouille le sol à la recherche de nourriture. De plus à l'intérieur des narines possède également deux sortes de membranes qui agissent comme un clapet pour ainsi bloquer tout accès aux couloirs nasaux, cela évite toutes les particules de pénétrer à l'intérieure lors d'une fouille.

En résumé : le rhinarium du Blaireau est parfaitement adapté pour une existence de noctambule et sa remarquable adaptation de fouisseur. Il use également de son odorat pour faciliter ses recherches face à un délicieux repas de vers de terre, de larves ou de gastéropodes.      





L'analyse de l'anatomie du Blaireau nous montre qu'il s'agit d'un mammifère de forme assez trapue, dont les communes dimensions, aussi bien pour la femelle que pour le mâle ne dépassent guère les 90 centimètres de longueur du museau à la queue dont celle ci peut mesurer de 11 à 21 centimètres. Les membres de locomotions semi-plantigrade sont très courts, Meles affiche une hauteur d'environ 30 centimètres. Les pattes sont terminées par d'imposantes et fortes griffes, plus développées au niveau des membres antérieurs, elles sont non rétractiles, dont ces dernière sont des outils parfait en rapport avec l'aptitude au creusement et terrassement. Les longues vibrisses ou poils sensoriels se situant sur le museau sembleraient être utilisés pour les déplacements au coeur du terrier que dans la végétation. D'autres de ces poils sont situés au niveau et autour des yeux, surement pour prévenir d'éventuelles risques de frottement qui déclencherait  instinctivement la fermeture des paupières afin de protéger les yeux.          
       



Ostéologie
Image  de  Gaëlle  Richard
http://www.bibliotheque-rennesmetropole.fr/informations-pratiques/nos-espaces/le-pole-sciences-et-vie-pratique/le-cabinet-de-curiosites/

Dessin de base de la tête de Pierre Déom du journal la Hulotte

Radiographie  du  crâne

On peut remarquer que les cavités orbitaires sont peut développées et les bulles tympaniques, bien que faiblement saillantes en vue latérale, sont pourtant assez bien développées. La grande caractéristique première pour déterminer à coup sur ci cela est un crâne de Blaireau c'est au niveau de la boîte crânienne, on peut observer son imposante crête sagittale ou interpariétale pouvant mesurer en moyenne 1 centimètre, mais celle ci peut afficher dans la partie la plus haute 1,6 centimètres et, elle est un peut plus spectaculaire chez le mâle que chez la femelle. Les os turbinaux nous montre une structure très complexe, nous faisant penser à une sorte corail marin. cette cavité nasale à ossature très fine, possèdent plus fonction, ils permettent bien évidemment à celui qui le possède une très grande acuité olfactive et, il participeraient également  au système d'irrigation sanguine du cerveau afin que ce dernier évite un suréchauffement qui pourrait être très fatal à l'animal, il épouserait à coup sur la morte.           
Peu d'autre chose ne sont à évoquer et à narrer sur l'ostéologie du crâne, je pense qu'à elle seule, la planche parfaitement détaillée ci dessous, résume tout ce qu'il y a à dire sur le crâne du Blaireau. Afin de déterminer correctement le crâne de Meles regardez soigneusement chaque petit pictogramme en forme de clef il vous indique les astuces nécessaires à la détermination. 

ATTENTION !
Petite   note   Importante 
Nous allons parler ci dessus de la crête sagittale critère qui détermine à coup sur un crâne de Blaireau, mais il m'est arrivé une fois de trouver un crâne assez vieux, et cette partie osseuse était absente. Après avoir soigneusement regardé la boîte crânienne, j'ai pu constaté qu'il y avait des traces de dents, après déduction  les coupables de cette énigmatique indice c'étaient les rongeurs du coin qu'ils l'avaient consommés entièrement. Ces derniers sont particulièrement friand d'ossement abandonnés, car ils semblerait qu'il soit très riche en calcium. Autre petit difficulté, il peu se trouver que le crâne trouvé soit celui aussi d'un Blaireautin,  la  crête sagittale dès l'âge de un an n'est pas encore présente et la formule dentaire est différente d'un adulte, 3/3 incisives 1/1 canine 4/4 prémolaires 16 dents pour la mâchoire inférieure, 3/3 incisives 1/1 canines 4/4 prémolaire 16 dents pour la mâchoire supérieure au totale donc 32 dents au lieux de 38 pour un adulte. Suite à ces cas particuliers d'identification, il vous faudra donc jouer d'une grande prudence pour obtenir une correcte détermination et ne pas bouder les autres parties du crâne. Analysez et regarder bien l'ensemble du crâne, cela vous sera d'une aide précieuse dans vos recherches ostéologique. 


Confusion également possible avec le crâne d'un Renard à droite, mais ce dernier à le museau plus allongé que son compagnon le Blaireau et, les canines de Goupil sont beaucoup plus longues
  

Le  fameux  crâne, remarquez l'absent  de  la  crête  sagittale  et, à droite  la  cavité  nasale  avec  sa  structure  d'os  turbinaux




DES   BIENS   ÉTRANGES   GRAVURES   ET   DESSINS
ANCIENS   SUR   LE   BLAIREAU


Toutes ces illustrations sur le Blaireau appartiennent à des dessins crayonnés entre les années 1830 - 1870 et vers 1900, ils correspondent à des ouvrages aussi bien Français, Britannique, Russe, Américain ... Cela vous montre ainsi le cheptel des vieilles gravures réalisées par les naturalistes de l'époque. Certaines correspondes à quelques différents près au Blaireau actuelle, mais d'autre sont quelques peut étranges surtout anatomiquement, comme une tête pas commune et pas trop représentatif pour un Blaireau, par exemple un museau assez long. Sur certaines de ces gravures, la représentation du dessin du pelage est assez bizarre également des tâches qui n'ont pas leurs places ou devront être absentes sur certaines zones de la fourrure. Mais quoi qu'il en soit, cela est comme même intéressent d'observer au file des âges et des époques, de voir comment le Blaireau était représenté par ces différents artistes de la vie sauvage.
     









Le Blaireau Vitruve " Meles vitruvien "
dessin du Blaireau
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ルドビク    トオマス   /   le  Royaume  de  Meles   /  copyright ©

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