LES LOCATAIRES ET SQUATTEURS DE LA BLAIREAUTIÈRE

les Locataires et Squatteurs de la Blaireautière
Le blaireau est un remarquable bâtisseur de "fortifications" souterraines, mais c'est aussi un mammifère des plus tolérant comme nous l'évoquera cet article. Le blaireau est une espèce de mustélidés carnivore qui ne cherchera jamais noise aux autres bêtes qui aurons décidées de installer dans sa demeure souterraine, mais néanmoins, le blaireau sera faire face avec un grand courage à un danger et une défense potentielle face à une autre espèces. Comme sa forteresse souterrain est le plus souvent très spacieux, parcouru par des dédales de longs couloirs et qu'il n'utilise que certaines pièces de son "boudoir", ce bunker souterrain sert alors très souvent de chambres d'hôtes à certaines espèces. Ces squatteurs habitent le gîte ténébreux soit temporairement ou durablement. Ses colocataires sont le plus souvent le Renard et le Lapin de garenne, mais d'autres ne boudent pas la somptueuse et confortable architecture souterraine, comme par exemple la Salamandre tachetées, le Campagnol, le Chat forestier font partie de la liste des invités et, en Europe de l'est comme en Russie et au Japon le Chien viverrin occupent également l'endroit. Il a été même observé une espèce de Chauve-souris le petit Rhinolophe, espèce malheureusement en voit de disparition, c'est pour cela, entre autre, qu'il ne faut surtout pas détruire une blaireautière, comme la pratique de la vénerie sous terre qui fait beaucoup de dégât, non seulement pour l'espèce mais également pour ses hôtes comme ici cette chauve souris. Toute la liste de ces différentes espèces de mammifères, le Blaireau les tolères toutes pacifiquement sans haine ni affrontement, l'on pourrait dire qu'il pratique en quelque sorte "la zen attitude".



L'association ASPAS (Association protectrice des animaux sauvages) à sortie en mais 2019 un rapport de 42 pages intitulé "Interdire le déterrage des blaireaux", en page 17 au chapitre 3.3. de ce rapport, cette association évoque la présence de plusieurs espèces dans les blaireautières, voici ce qu'il évoque :


" Plusieurs espèces sont connues pour fréquenter les terriers de blaireaux, même en présence de ceux ci. La présence de multiples cavités que les blaireaux n’utilisent pas toutes dans des terriers complexes et anciens permet une cohabitation avec des mammifères dont certaines espèces protégées. Les chiens introduits par les chasseurs dans le terrier sont donc susceptibles de déranger, blesser et tuer ces animaux sans aucun contrôle par les chasseurs qui n’en ont même pas connaissance.

Le Chat forestier (Felis silvestris) est une espèce protégée dont l’utilisation des terriers de blaireaux est connue et documentée depuis longtemps (Schauenberg 1981). Le chat forestier est présent dans le quart nord-est, le centre et le sud-ouest de la France alors qu'il était autrefois répandu dans tout le pays avant d’être presque entièrement éradiqué par le piégeage. Sa protection réglementaire a permis l’expansion progressive de sa répartition depuis les années 1980 ; cette répartition est encore en progression (Léger et al 2008 ; F Léger com. pers.).

La Loutre d’Europe (Lutra lutra) est une espèce protégée qui fréquente aussi les terriers de blaireaux lorsque ceux-ci sont situés à proximité de l’eau. Après avoir frôlé la disparition en France, la Loutre d’Europe est en phase de recolonisation naturelle depuis les années 1980 ; elle est actuellement présente essentiellement dans le centre et l’ouest du pays, en progression dans l’est (Kuhn 2009).

Des chauves-souris (dont toutes les espèces sont protégées) sont aussi mentionnées comme pouvant fréquenter des terriers de blaireaux, particulièrement le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), présent dans une grande partie de la France. 

La présence, dans les terriers de blaireaux, d’espèces dont le déterrage n’est pas autorisé est reconnue par le législateur. En effet, l’arrêté du 18 mars 1982 « relatif à l'exercice de la vénerie » indique : « Si au cours des opérations de déterrage la présence d'un spécimen d'une espèce non domestique dont la destruction est interdite au titre de l'article L. 411-1 du code de l'environnement est découverte dans le terrier, il est mis fin immédiatement à la chasse sous terre dans ce terrier ». Cette disposition n’empêche pas les chiens de tuer sous terre des animaux appartenant à des espèces protégées, ni de perturber fortement ces animaux lors d’une opération de déterrage visant le Blaireau d’Europe. "

Si vous souhaitez lire ce rapport en entier sur le déterrage des blaireaux, vous pouvez le télécharger via le logo de téléchargement ci dessous ou aller directement sur le site de l'ASPAS pour cela allez cliquer sur la tête de blaireau de la colonne défilante à gauche, celle qui correspond à l'association.





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